Pourquoi, à 37 ans, je ne souhaite pas congeler mes ovocytes
À 37 ans, je suis au croisement de nombreuses réflexions que beaucoup de femmes de mon âge traversent. Je ressens profondément le désir de devenir maman. C’est une envie ancrée dans mon cœur, une évidence que je porte avec douceur et espoir. La question de la congélation des ovocytes s’est naturellement imposée à moi, comme une sorte de “solution” face au temps qui passe. Pourtant, après beaucoup d’introspection, j’ai choisi de ne pas suivre ce chemin.
1. Une décision qui n’est pas simple : l’intensité du parcours
Congeler ses ovocytes, c’est bien plus qu’une simple étape médicale. C’est un parcours long, fatigant, et profondément médicalisé. Aujourd’hui, avec près de deux ans d’attente pour entamer ce processus, je me rends compte que je ne suis pas prête à investir autant de temps et d’énergie dans un chemin qui m’éloigne de ma vision holistique de la vie.
2. Un processus très médicalisé, loin de mon équilibre
En tant que thérapeute holistique, je suis profondément connectée à la nature, au corps et à l’énergie féminine. Le protocole lié à la congélation des ovocytes repose sur des injections, des traitements hormonaux, des consultations répétées… Ce cadre, bien qu’efficace pour certaines, ne correspond pas à mon idée de soin, ni à mon besoin de sérénité et de respect de mon corps.
3. Je ne veux pas vivre cela seule
Ce genre de démarche demande un énorme soutien émotionnel. Or, je n’ai pas envie d’affronter ce processus en solo. Ce choix que je fais aujourd’hui est aussi celui d’accepter où j’en suis, entourée des bonnes énergies, plutôt que de m’imposer une solitude émotionnelle dans un parcours qui me semble si exigeant.
4. Une autre manière de me connecter à mon féminin
Ce que je retiens de cette réflexion, c’est qu’il existe mille manières de se connecter à sa féminité et d’accepter les saisons de la vie. J’ai choisi de me concentrer sur mon équilibre intérieur, sur la prévention, et sur une vision plus large de la santé, en accompagnant d’autres femmes à trouver leur chemin.
5. Je crois profondément en l’amour et la rencontre
Au fond de moi, je ressens une certitude : celle de croiser un partenaire de vie, un amour qui me correspondra. Je choisis de croire en la magie des rencontres, en la puissance des liens humains, et en ce que la vie peut m’apporter. Ce choix est une preuve de confiance envers moi-même et envers le chemin que je construis chaque jour.
Un choix personnel, pas une vérité universelle
Je ne partage pas mon choix pour convaincre, mais pour normaliser toutes les décisions. Il y a celles qui congèlent leurs ovocytes et c’est magnifique. Il y a celles qui, comme moi, choisissent une autre voie, et c’est tout aussi légitime. Nous sommes toutes uniques, et il est essentiel de respecter notre rythme, nos envies, et notre intuition.
Dans l’amour et la confiance
Alexandra