Pendant longtemps, j’ai eu cette impression étrange que mon corps et mon esprit ne marchaient pas dans la même direction. Je ressentais des blocages, des tensions, sans pouvoir toujours mettre des mots dessus : aménorrhée, cystites à répétition, mycoses, douleurs lors des rapports… Je vivais tout cela comme des obstacles isolés, sans voir le lien entre eux. Pourtant, quelque part au fond de moi, je savais que mon corps cherchait à me parler, à attirer mon attention sur des blessures plus profondes.

En y réfléchissant, j’ai réalisé que ces manifestations traduisaient une peur d’accueillir. Une peur de ce qui pouvait entrer dans ma vie ou dans mon corps : l’homme, la nourriture, les émotions. Un besoin viscéral de contrôle, comme une carapace que je m’étais forgée pour me protéger. Et derrière cette carapace, une difficulté à lâcher prise, à m’ouvrir pleinement.

Mon utérus, ce symbole du féminin et de l’accueil, me renvoyait lui aussi des messages puissants. Il représentait le “nid”, un espace de création et d’intimité. Pourtant, j’étais phobique à l’idée d’avoir une maison à moi, un endroit où m’ancrer. Ce paradoxe m’accompagnait : je rêvais de fonder une famille, mais je me sabotais moi-même, incapable de comprendre pourquoi.

Face à toutes ces questions, j’ai commencé à chercher des réponses. C’était le début d’un long voyage, à la fois extérieur et intérieur. J’ai exploré des pratiques, rencontré des experts, voyagé pour me former et comprendre. J’ai plongé dans la psychogénéalogie pour dénouer les mémoires transgénérationnelles qui pesaient sur mon histoire. J’ai étudié le lien entre le corps et l’esprit, et la manière dont nos émotions, nos traumatismes, et même nos croyances influencent notre santé.

Ce chemin m’a appris à écouter mon corps avec bienveillance. À ne plus le voir comme un ennemi ou un obstacle, mais comme un allié. Chaque symptôme est devenu un message, chaque peur, une opportunité de grandir. J’ai compris que tout était lié : mes blessures émotionnelles, mes choix de vie, mes blocages physiques. Et j’ai découvert que derrière cette peur de l’accueil, il y avait aussi une immense capacité à créer, à aimer, à transmettre.

Aujourd’hui, je partage cette expérience avec vous, parce que je sais combien ont peut se sentir perdue face à ces signaux souvent incompris par la médecine conventionnelle. Je sais combien il faut de courage pour s’ouvrir à soi-même, pour explorer ses blessures et aller chercher les réponses.

Avec BalanceLab justement je souhaite proposer un espace où vous pouvez vous reconnecter à vous-même, en douceur et à votre rythme. Chaque soin, chaque accompagnement, est inspiré de mon propre cheminement et de cette conviction profonde : vous avez en vous les ressources pour transformer vos blocages en forces. Mon rôle est simplement de vous aider à les révéler, à écouter votre corps, et à retrouver cet équilibre où tout fait sens.

Vous n’êtes pas seules. Chaque étape de votre parcours est une étape que j’ai moi-même traversée. Ensemble, nous avançons, pas à pas, vers plus de sérénité et d’harmonie.

Sur mon chemin, certains ouvrages ont été de véritables révélations. Natacha Calestrémé, avec La clé de votre énergie, m’a guidée pour comprendre et libérer les blocages émotionnels et énergétiques qui s’imprimaient dans mon corps. Bruno Clavier, à travers Les fantômes familiaux, m’a éclairée sur l’impact des mémoires transgénérationnelles, m’aidant à relier mes ressentis et mes schémas inconscients à mon histoire familiale. En explorant la symbolique du féminin, Danièle Flaumenbaum et son livre Femme désirée, femme désirante m’ont permis de mieux comprendre mon rapport à ma féminité et à l’intimité. Miranda Gray, avec Lune rouge, m’a offert une vision précieuse pour reconnecter mon cycle à ma créativité et aux énergies féminines cycliques, même en période d’aménorrhée. France Guillain, dans Le Bain dérivatif, m’a initiée à une pratique simple mais puissante pour rééquilibrer mon corps. Enfin, les mots d’Anne Gabard-Allard et de Marion Pezard ont enrichi ma réflexion sur le lien entre le corps et l’âme, renforçant cette idée que notre histoire s’inscrit dans nos cellules.

Chacun de ces auteurs m’a aidée à poser un regard différent sur mon vécu, à ouvrir des portes vers des compréhensions plus profondes et, finalement, à avancer avec plus de confiance et de sérénité.

Avec tout mon amour,

Alexandra.